samedi 28 février 2009

Les cantalous de Paris affichent leurs couleurs

Signe de ralliement pour les Auvergnats de Paris et gage de qualité pour les consommateurs, la bannière « Cantal » flotte sur des établissements emblématiques.

La « marque rouge » a envahi Paris. Pas uniquement dans les allées du Salon de l'agriculture, où des promoteurs plaisantins ont placardé dans les moindres recoins des autocollants
« Cantal Auvergne », ou sur quelques voitures (c'est vrai). Désormais, elle s'affiche aussi, en grand et en version
« drapeau », sur les vitrines de certains établissements emblématiques, symboles de la présence auvergnate dans le secteur parisien de l'hôtellerie-restauration.

Explications. Il y a quelques semaines, Cantal Expansion, grâce à l'entremise de Clients Tel Services, a recensé près de 3.000 professionnels issus de la région (élargie à l'Aveyron et à la Lozère) ou mettant à leur menu (ou sur les étals) des spécialités locales. « Six cents ont marqué spontanément leur volonté de s'impliquer dans une démarche de valorisation de nos produits agroalimentaires », explique le directeur de l'agence de développement du Cantal général, Bruno Avignon. « Notre département est l'un des derniers à avoir gardé une véritable communauté professionnelle active et visible. »

La démarche se concentre actuellement sur la rencontre, la prise de contacts entre fournisseurs et brasseurs. La finalité pourrait être l'édition d'un guide étoffé, dans la lignée de celui qui a été réalisé il y a quelques années, « Les Chemins du Cantal ».


Profitant du Salon de l'agriculture, le Département a installé une dizaine de bannières sur des établissements représentatifs, comme la « Rivoli Park Tavern », face au jardin des Tuileries, tenue par Bernard Lhéritier, président de l'Amicale de Montsalvy. Ce dernier s'approvisionne auprès de charcutiers du pays et met l'Auvergne à la carte, avec une salade cantalienne, le pavé de salers ou un « burger » au bleu.

A « La Rotonde », Gérard et Serge Taffanel, natifs de Raulhac, apprécient également les produits de leur région d'origine, mais avouent connaître des difficultés pour s'approvisionner. « C'est le cas pour le cantal ou, selon les arrivages à Rungis, pour la viande salers. Cette initiative nous permettra de rentrer en contact avec des fournisseurs éventuels », estime Gérard Taffanel. Car les bienfaits d'un tel réseau se feront sentir sur le long terme.

Sébastien Devaur
La Montagne - Cantal, Vendredi 27 février 2009

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